Je me rapelle, petit, avoir été impressionné par les feuilles duveteuses, veloutées de cet arbre, aux formes très changeantes (parfois entières, parfois lobées d'un seul côté, parfois comme ici semblables aux feuilles de figuier).
J'avais gardé en mémoire le nom de Murier platane, sans doute donné parce qu'à l'origine il était planté pour consolider les sols instables (remblais de chemin de fer, bord de route).... mais ce n'est pas son vrai nom...
Le Murier de Chine (curieuse dénomination puisque le Murier blanc des vers à soie vient aussi de Chine) ou Murier à papier, a une histoire très semblable à celle de l'Ailanthe...
Deux essences importées, notamment pour l'ornement, "pestes végétales", qui se sont échappées de leur domesticité pour envahir le monde sauvage...
En Chine ou au Japon, on tire de son écorce des fibres qui peuvent être utilisées pour la fabrication de papier ou de textile....
La méthode d'extraction est le rouissage, une technique très répandue jusqu'au XX ème siècle qui consistait à laisser les troncs ou les plantes (lin, chanvre) à fermenter dans une mare dédiée à cet effet puis à faire sécher la filasse brune obtenue.
UN JOUR, UNE PLANTE
Conseils :
Cliquez sur les mots en couleur, un lien wikipedia vous donnera davantage d'informations sur la plante.
Cliquez sur les photos pour les agrandir.
Enfin, dans la rubrique "anciens messages", retrouvez les plantes apparues les semaines précédentes, dont certaines peuplent encore la commune
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mercredi 15 octobre 2008
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