Par ou commencer....
Par ses autres noms ?
Casse (les lieux comme Chassan ou Sessenac indiquent la présence d'une ancienne chênaie blanche) ou Chêne truffier (il paraît en fait que les truffes viennent sur plusieurs types d'arbres différents).
Par sa feuille ?
Elle est multilobée, et poilue ou plutôt cotonneuse en dessous.... Elle est caduque mais roussit sans tomber au début de l'hiver jusqu'au moment où elle est poussée par les nouvelles feuilles en mars.
Par sa distribution ?
Il croît dans des endroits plus frais et plus humides que le Chêne vert et a surtout besoin d'un sol plus profond....
C'est pourquoi il est l'étape suivante dans la forestation, une fois que le sol a été reconstitué par la décomposition des feuilles de Chêne vert.
Ou enfin par sa galle, la Noix de Galle ou Galle du Levant, une tumeur végétale non cancereuse produite par la ponte d'un Cynips.
Je savais cette galle très riche en tanins donc astringente, utilisée notamment au niveau médicinal, avec l'écorce de Grenadier sous forme de "Pommade de la Comtesse" pour resserrer les "lèvres" d'une blessure par exemple....
Florence Richard nous a montré une autre application, une encre anthracite, la noix broyée mélangée à une gomme végétale (sève de cerisier séchée par exemple) et à du sulfate de fer et de l'eau puis laissée à macérer quelques semaines.
Un dernier "truc" médicinal, utilisant l'astringence (les tanins) du chêne, cette fois faîtes bouillir ses feuilles dans du vin rouge (sucrer éventuellement pour l'amertume), pour raffermir les gencives agées en gargarisme.