Feu le bleuet, bonjour ses cousines...

Herbicides et pesticides ont semble-t-il eu raison du Bleuet dans nos champs de céréales, reste ses cousines, les Centaurées....

Ces plantes ont dû leur survie à leur forte amertume, qui repoussait même les moutons.....

Ils en existe de nombreuses espèces, identifiables aux involucres de leurs inflorescences.

En voici certaines, toutes à fleurs violettes (ils en existe l'été à fleurs blances ou jaunes), présentes en ce moment en de rares endroits.

Lorsque les écailles ne sont pas pointues, mais terminées par un croissant noir, on est en présence d'une espèce voisine le Microlonchus...


Cette différence infime, fait que le commun des mortels préfère utiliser le nom de Centaurée de Salamanque

D'autres ont des écailles, munies à leur bout de petites épines comme la Centaurée rude..


D'autres enfin voient leurs écailles terminées par des appendices membraneux, comme celle-ci qui pourrait être avec ses feuilles entières et fines une Centaurée Jacée ou Tête de Moineau, réputée dépurative....

Mais l'envie de faire ce message est née de la présence de la Centaurée Chausse-Trappe, qui a survécu à la débrousailleuse de notre employé municipal....

Son nom de machine de défense moyen-âgeuse vient de la forme de son involucre aux bractées munies d'imposantes épines.

La Chausse-Trappe est aussi une "guerrière" médicinale : ses feuilles en décoction sont toniques et fébrifuges.

On préparait aussi en faisant macérer 4 g de ses graines dans du vin blanc, une potion diurétique.