Va falloir faire les fonds d'appareils pour trouver de nouvelles plantes....
Faisons donc un tour sur quelques Composées (Astéracées) sans usage particulier mais qui envahissent notre environnement cet automne.
Il va falloir être prudent car les confusions sont multiples...
Et tout d'abord, il va falloir que je me "mouille" pour identifier un Sénéçon du Cap
Cette plante vient d'une région sud-africaine au climat très proche de chez nous, où ont émigré vignes et protestants français à la révocation de l'Edit de Nantes....
Ses graines, accrochées à la toison de moutons importés, auraient fait le chemin inverse sous le Front Populaire... tout d'abord vers l'Aude et le Tarn... et envahi progressivement le Sud d'autant qu'elle fleurit (et donc se disperse) toute l'année...
Celle-ci a été photographiée sur le chemin de la carrière entre Liouc et Corconne....
Mieux vaut la reconnaître car elle est toxique du fait d'un hétéroside hépatotoxique.
Arrêtons nous sur sa fleur ou plutôt son inlorescence (groupe de fleurs).
Elle comprend à l'extérieur des fleurs ligulées "à languette" stériles (ici 13) et au centre des fleurs tubullaires "en tube" sérrées et fertiles.
D'autres Sénéçons, comme le Sénéçon commun présenté cet hiver n'a pas de fleurs ligulées....
Plus saisonnière (elle fleurit au début de l'automne), et omniprésente sur tous nos bords de route, voici l'Inule visqueuse..... (touchez là, elle "pègue")
Je ne pensais pas avoir grand chose à dire sur cette plante franchement envahissante, et voilà qu'en me documentant, j'ai trouvé qu'elle jouait un rôle dans le cycle d'un parasite de la mouche de l'olive, et donc qu'elle serait une sorte d'"insecticide végétal" dans le cadre d'une lutte biologique....
A ne pas enlever des oliveraies donc à priori.... mais je chercherais à en savoir plus auprès des spécialistes oléicoles.
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