Le Pantain lancéolé est un habitant caractéristique des bords de chemins hivernaux....
Attention, ses feuilles ne sont pas recouvertes de cire, si vous trouvez des feuilles aux nervures parallèles et luisante (cire) vous êtes en présence d'une liliacée à priori toxique.
Je ne reviendrais que sommairement sur l'origine de son nom, dûe à l'analogie avec une plante de pied (beaucoup plus criante pour le plantain moyen des bord du Brestalou)... et n'évoquerais que rapidement les propriétés calmantes de ses feuilles (frottées sur les piqûres d'insectes ou d'orties, ou en décoction en collyre).
Certains le mangent cru (n'est ce pas Jean Daniel !) mais il est un peu coriace....
Il faut alors se persuader de ses propriétés laxatives pour l'apprécier (un des plantains, le psyllium est d'ailleurs vendu en herboristerie pour le transit).
Mais j'ai trouvé une recette qui doit pouvoir joindre l'utile à l'agréable dans un livre de François Couplan :
Tarte sucrée au plantain et à l'ortie
Faire cuire à leau plantain et orties.
Egoutter et Hacher.
Battez quelques oeufs avec du lait et du miel fondu au bain marie.
Rajouter les herbes hachées et une poignée de raisins secs.
Préchauffer une pâte brisée en la recouvrant de noisettes et d'amandes hachées, verser l'appareil, recouvrir de sucre roux en fin de cuisson afin qu'il caramélise....
Désolé pour l'absence de proportions, de temps de cuisson.... mais la recette était telle quelle....
Dès que je trouve le temps de l'essayer, je viendrais préciser tout ça... à moins que vous vouliez le faire avant moi.
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