Cette rosette qui ne paie pas de mine est celle de la Bourrache officinale... avec ses feuilles poilues et ridées...
Cette plante aime les sols aérés (travaillés) et riches (décombres), sans soleil direct.
Une des "simples" (plantes médicinales) les plus réputées et qui devient aussi un "must" culinaire.
Feuilles et fleurs peuvent en effet décorer les salades, ou entrer dans la composition de pesto, en leur donnant un petit goût qui tient de l'huître et du concombre.
Les feuilles, riches en mucilage, sont également laxatives et émolliantes (adoucissante).
Mais la plante ayant beaucoup souffert de l'arrivée brusque de l'été 2008, mieux vaut lui laisser de la force, et attendre sa floraison.
Les fleurs en effet, riches en nitrate de potassium, sont réputées dépuratives, sudorifiques et diurétiques.
Dans les Cévennes, on utilisait ses fleurs (ou à défaut celles de la Vipérine) en tisane comme expectorant ou béchique en cas de bronchite.
La Bourrache a une bonne réputation en Cosmétique...
Autrefois déjà, les jus mélangés de feuilles de cresson, de bourrache, et de racine de pissenlit, éclaircissaient le teint.
L'infusion de fleurs fraîches avait le même effet.
Dans les deux cas, le nitrate de potassium, dépuratif, a un rôle majeur.
Aujourd'hui, l'acide gamma-linolénique (un oméga 6) contenu dans l'huile extraite de ses graines, est réputé avoir une action sur le vieillissement de la peau.
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