Là, il s'épanouit en profitant d'un sol plus riche et de la présence d'eau.
Mais en de nombreux autres endroits moins propices du village, il reste sous forme d'individus rabougris, même pas de la taille d'un arbuste....
Des nabots que l'on nommait autre fois des Ormes tortillards.
Reconnaissable à ses feuilles dentelées aux nervures nombreuses et marquées (comme le noisettier) et à ses feuilles ovales et pointues (ce qui le differencie de l'Aulne).
Les fleurs lui viennent avant les feuilles et sont elles aussi caractéristiques :
Tout est vulnéraire chez l'Orme, disait un dicton du XVIII ème... ce qui lui valu de nombreux usages :
- les feuilles broyées dans du vinaigre pour cicatriser les plaies et les dermatoses
- en gemothérapie, on prescrit ses bourgeons contre l'eczéma et l'acné.
- en gemothérapie, on prescrit ses bourgeons contre l'eczéma et l'acné.
- l'eau de ses galles comme cosmétique.
Quoique son bois mette du temps à sécher (6 ou 7 ans), on le privilégiait lorsque l'ouvrage devait être au contact de l'eau (dans les arsenaux, pour les moulins, pour les vis de pressoir...).
Souvent présent dans les villes et villages pour l'ombre, il était périodiquement émondé en Cévennes et son feuillage donné aux animaux.
L'Orme champêtre a rencontré de nombreux prédateurs, champignons et insectes, qui ont failli causer sa perte.
Aujourd'hui la plupart des Ormes sont des hybrides champêtre x montagnard.
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