Elle est à l'origine d'un tas de plantes cultivées comestibles :
- En forcant la pousse des feuilles de sa rosette d'hiver, on obtenait une salade, la Barbe de Capucin....
Attention aux variétés sauvages, leurs feuilles sont terriblement amères, même celles de la rosette, et il faudra les faire tremper au moins une heure dans l'eau froide pour pouvoir les intégrer à un mesclun.
En contrepartie, ses principes amers en font un excellent cholagogue et un allié du foie.
- En forçant le bourgeon à l'oscurité, on obtient... l'endive... qui sous son nom nordiste "chicon" montre mieux la parenté.
- Enfin en torréfiant la racine, en la réduisant en poudre, on obtient la chicorée boisson...
Cette chicorée qui ne fait pas mal au foie (même mélangée au lait) contrairement au café et qui est recommandée aux diabétiques.
En effet le sucre de stockage de la chicorée (comme pour une grande partie des Astéraceaes) est l'inuline qui se dégrade à la digestion en lévulose qui ne fait pas monter la glycémie.
Mais attention pas la peine d'arracher tous les pieds de Chicorée sauvage de vos garrigues...
Une fois la plante "montée" la racine devient sèche et fibreuse.... quant à reconnaître le plante avant montaison... c'est affaire de spécialiste.
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