CORCONNE, SOUS LE CHÊNE

Avertissement : Ce blog a pour objectif de raviver d'anciennes utilisations des végétaux présents sur Corconne : soit liées à des métiers en désuétude, soit alimentaires, soit médicinales....Attention, l'utilisation des plantes ne doit jamais remplacer une consultation chez le médecin. Leur meilleur usage sera en préventif ou en cas d'affection légère prise en son tout début.

UN JOUR, UNE PLANTE

Conseils :
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dimanche 11 mai 2008

En attendant qu'ils murissent...


Un des deux Pistachiers de la garrigue, à forte odeur de résine, au folioles caduques (qui tombent l'hiver) et regroupées en nombre impair : c'est le Térébinthe


Depuis fin avril, sont sorties d'abord les grappes rouges de ses fruits (qui tourneront au bleu à maturité en fin d'été), puis des folioles rougeâtres (certains disent que c'est pour en détourner les prédateurs).
L'arbuste possédait de multiples usages :
- le bois dur était utilisé pour le chauffage ou en marquetterie.
- son oléorésine, la térébenthine rentrait dans la composition de certaines peintures nautiques, et surtout distillée donnait l'essence de térébenthine (diluant et nettoyant des cuirs), mais fut remplacée par la résine du Pin Maritime.
- les petits fruits une fois bleus et bien murs sont comestibles quoique plus acides et beaucoup moins charnus que ceux du Pistachier vrai.
Dans certain cas le Pistachier térébinthe plus rustique sert de porte-greffe au Pistachier vrai.

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