CORCONNE, SOUS LE CHÊNE

Avertissement : Ce blog a pour objectif de raviver d'anciennes utilisations des végétaux présents sur Corconne : soit liées à des métiers en désuétude, soit alimentaires, soit médicinales....Attention, l'utilisation des plantes ne doit jamais remplacer une consultation chez le médecin. Leur meilleur usage sera en préventif ou en cas d'affection légère prise en son tout début.

UN JOUR, UNE PLANTE

Conseils :
Cliquez sur les mots en couleur, un lien wikipedia vous donnera davantage d'informations sur la plante.
Cliquez sur les photos pour les agrandir.
Enfin, dans la rubrique "anciens messages", retrouvez les plantes apparues les semaines précédentes, dont certaines peuplent encore la commune

samedi 30 mai 2009

Bois punais

C'est un de vieux noms du Cornouiller Sanguin, un habitué des rypisylves, et qui fait référence à sa mauvaise odeur.


Il est dit sanguin car ses feuilles, aux nervures arrondies qui se rejoignent au sommet, et parfois même ses tiges, se teintent de rouge exposées au soleil.
La théorie des signatures en a déduit qu'il était bon pour le coeur, ce qui n'a pas été démontré, et la gémmothérapie utilise ses bourgeons comme anti-coagulant.
Méfiez vous de ses baies noires, elles sont fortement laxatives, contrairement aux Cornouilles rouge de montagne du Cornouiller mâle.

vendredi 29 mai 2009

Baton de Jacob...

C'est en effet un des multiples noms de cette élégante cousine de la Guimauve.


La Rose Trèmière décore les villages et les bords de chemins, avec des coloris de fleurs multiples allant du blanc au noir.
Elle a été introduite par les Croisés, de retour d'Orient, au XIIème ou XIIIème siécle, son nom est d'ailleurs la déformation de rose d'outremer.
Elle a aussi inspiré pas mal de poètes sous le nom de Passe-rose.
Les variétés à fleurs noires ont servi à élaborer un colorant bleu, peu stable, qui n'a pas concurrencé le Pastel dont je vais bientôt vous parler.
Moin médicinale que c'est cousines Mauve ou Guimauve, on retiendra que ses feuilles sont adoucisantes sur les piqures ou les démangeaisons.

jeudi 28 mai 2009

Sapin de Noël hors saison...

C'est en effet ce qu'évoque sont port très droit et ses polis piquants comme des épines.


C'est la Vipérine commune...

Cette cousine de la Bourrache, elle en partage le caractère "poilu" de la famille, doit son nom à la forme de fleur :


Avec ses deux étamines saillantes, on croirait une gueule de serpent prêt à mordre...

C'est cette analogie qui à fait dire à Paracelse, medecin suisse du 16ème siècle, dans la mouvance naturaliste, qu'elle servait à soigner les morsures de serpent....
On croyait en effet que Mère Nature, pleine de Bonté, signait les plantes pour qu'on en reconnaisse l'usage (Théorie de la Signature).

Autre application médicinale, guère plus relayée que la première dans la phytothérapie moderne, elle remplacerait la Bourrache en décoction contre la toux.